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L’idée d’un fonds d’investissement collaboratif

Avec des taux d’intérêt proches de 0, les gens sont obligés d’investir leur argent pour éviter de perdre leur pouvoir d’achat, car l’inflation est considérablement plus élevée que le taux d’intérêt habituel sur un compte d’épargne ou un dépôt à terme.

Comme de nombreuses personnes ne souhaitent pas suivre activement leur portefeuille d’investissement, la plupart des clients des banques investissent dans des fonds d’investissement gérés activement, souvent des fonds gérés par le service de gestion d’actifs de la même banque.

Bien que ces fonds soient généralement une bonne décision d’investissement, il y a très peu de transparence sur les décisions d’investissement et la structure des frais de ces fonds. Même si les régulateurs forcent les gestionnaires de fonds à proposer des documents KID / KIID à leurs investisseurs et introduisent toutes sortes d’exigences pour démontrer le risque associé, comme le label de risque FSMA en Belgique, ces documents et chiffres restent très difficiles à comprendre pour l’investisseur de détail ordinaire.

Des commissions variées

La principale commission payée pour un fonds est la  commission de gestion, qui varie généralement entre 0,1 % et 2 % de l’AuM. Cette commission étant automatiquement prélevée par le gérant du fonds, elle est implicitement incluse dans le prix du fonds (VNI) et à ce titre peu compréhensible, même si le gérant communiquera à ce sujet.

Voici ce qu’est l’investissement collaboratif en anglais :

Ce niveau de commission variera en fonction du niveau d’activité du fonds, c’est-à-dire que les fonds gérés passifs comme les ETF seront proches de 0,1 %, tandis que les fonds gérés très activement ou les fonds avec une garantie de capital pourront être à 2 % ou même plus.

Les banques se concentrent généralement très fort sur le fait qu’il n’y a pas ou très peu de frais d’entrée pour un fonds spécifique, mais insistent souvent moins sur ce coût caché.

Des fonds différents

Comme de nombreux gestionnaires de fonds ne fonctionnent pas tellement mieux que leur indice de référence, de nombreux experts suggèrent d’investir principalement dans des fonds passifs comme les ETF, qui répliquent un indice, car ils ont des frais de gestion considérablement inférieurs. Il est cependant regrettable qu’il n’y ait rien entre les deux, c’est-à-dire entre un fonds passif et un fonds actif. Une idée potentielle d’un tel compromis pourrait être un  fonds d’investissement collaboratif ou un fonds socialement géré, dont la gestion est en fait  décidée par les propriétaires du fonds.

On pourrait imaginer un fonds, qui demande une commission de gestion d’environ 1 %, mais qui est activement géré par les intrants fournis par ses propriétaires de fonds. Le fonds pourrait alors  calculer automatiquement les ordres d’achat et de vente à générer. Ces ordres seraient calculés en prenant une moyenne pondérée des propositions reçues, c’est-à-dire que les pourcentages d’allocation d’actifs cibles sont d’abord calculés et les suggestions d’achat et de vente sont utilisées pour atteindre ces objectifs. Par la suite, au sein des classes d’actifs individuelles, des achats et des ventes supplémentaires pourraient être exécutés lorsque certaines recommandations dépassent un seuil.

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