L'évolution de la taxe foncière en 2024

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L'évolution de la taxe foncière

Comment la taxe foncière va-t-elle impacter les propriétaires en 2024 ?

La taxe foncière est un impôt local qui concerne les propriétaires ou les usufruitiers de biens immobiliers. Son montant dépend de la valeur locative cadastrale du bien, du taux voté par les collectivités territoriales et des abattements éventuels. En 2024, les contribuables doivent s’attendre à une nouvelle hausse de cet impôt, qui s’ajoute à celle déjà enregistrée en 2023. Quelles sont les raisons de cette augmentation ? Quelles sont les communes les plus touchées ? Quels sont les moyens de réduire sa facture ?

Une hausse liée à l’inflation et à la suppression de la taxe d’habitation

La première cause de l’augmentation de la taxe foncière en 2024 est la revalorisation des valeurs locatives cadastrales, qui servent de base au calcul de l’impôt. Cette revalorisation suit l’évolution de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui a enregistré une hausse de 3,9% en novembre 2023 par rapport à novembre 2022. Ainsi, avant même que les communes ne fixent leur taux, la taxe foncière va augmenter de 3,9% partout en France.

Voici une vidéo relatant ces faits :

La deuxième cause est la suppression de la taxe d’habitation pour tous les ménages en 2023, qui a privé les communes d’une importante source de revenus. Pour compenser cette perte, certaines municipalités ont décidé d’augmenter leur taux de taxe foncière, ce qui se répercute sur la facture des propriétaires. C’est le cas notamment à Paris, où le taux a bondi de 62% en 2023, ou à Villeurbanne, où il a grimpé de 10%.

Des disparités selon les territoires

Si la hausse de la taxe foncière est inévitable pour tous les propriétaires en 2024, son ampleur varie selon les territoires. En effet, le taux de cet impôt est fixé librement par les communes, les départements et les intercommunalités, dans la limite d’un plafond légal. Ainsi, certaines collectivités peuvent choisir de maintenir ou de baisser leur taux, tandis que d’autres peuvent opter pour une hausse plus ou moins importante.

Selon le site Capital.fr, plus de 8 villes sur 10 ont conservé un taux stable en 2023, mais certaines ont eu la main très lourde. C’est le cas notamment à Paris, où le taux est passé de 13,38% à 21,66%, à Nancy, où il a augmenté de 50 euros en moyenne, ou à Sceaux, où il devrait grimper de 6% en 2024.

Des solutions pour alléger sa facture

Face à cette hausse de la taxe foncière, les propriétaires disposent de quelques moyens pour réduire leur facture. Le premier est de vérifier l’exactitude des informations figurant sur leur avis d’imposition, notamment la surface et la consistance du bien. En cas d’erreur, ils peuvent demander une rectification auprès du centre des impôts fonciers.

Le deuxième est de bénéficier d’abattements ou d’exonérations prévus par la loi. Par exemple, les personnes âgées de plus de 75 ans et disposant de faibles revenus sont exonérées de taxe foncière sur leur résidence principale. De même, les propriétaires qui réalisent des travaux d’économie d’énergie ou qui louent leur bien à des personnes modestes peuvent bénéficier d’un abattement sur leur valeur locative cadastrale.

Le troisième est de contester le montant de la taxe foncière auprès du centre des impôts fonciers ou du tribunal administratif, si le contribuable estime qu’il est trop élevé par rapport à la valeur réelle du bien. Il faut alors fournir des éléments de comparaison avec des biens similaires situés dans la même commune.

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