Tirer parti de la technologie pour un commerce durable

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La technologie est la clé d’une plus grande durabilité dans le commerce mondial

Qu’ils soient environnementaux, sociaux ou économiques, les enjeux de durabilité au cœur des échanges semblent souvent insurmontables dans cette industrie mondiale et tentaculaire. Des recherches récentes suggèrent que 92 % des PDG pensent que l’intégration de la durabilité sera importante pour le succès futur des entreprises, mais seulement 48 % déclarent qu’ils implémentent réellement la durabilité dans leurs opérations.  Dans ce contexte, quel rôle la technologie peut-elle jouer pour combler le fossé entre la croyance et l’action lorsqu’il s’agit de rendre le commerce plus durable ?

Sous la pression des investisseurs, des gouvernements et des consommateurs, ces dernières années, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont devenus une priorité clé pour tous les acteurs impliqués dans le commerce, y compris les fabricants de biens, les institutions de services financiers et les prestataires logistiques.

Les questions de durabilité sont de plus en plus importantes pour les investisseurs lors du déploiement de capitaux, de plus en plus intégrées dans la planification des politiques par les gouvernements et de plus en plus présentes à l’esprit des consommateurs qui exigent une plus grande transparence tout au long de la chaîne d’approvisionnement pour les biens et services qu’ils achètent.

Attention à l’écart

Le financement du commerce est une industrie mûre pour la numérisation, mais qui reste soumise aux processus hérités. Beaucoup d’entre eux se caractérisent par une abondance de papier, ce qui les rend lents, coûteux et inefficaces.

Voici une vidéo montrant l’évolution du commerce mondial :

L’Organisation mondiale du commerce estime qu’environ 80 à 90 % du commerce mondial repose sur le financement du commerce. Malgré cela, le déficit mondial de financement dont les entreprises ont besoin pour financer leurs opérations, connu sous le nom de déficit de financement du commerce s’élève à 3,4 milliards de dollars. La pandémie de COVID-19 a creusé cet écart et nous a rappelé que le financement du commerce est, pour la plupart, un secteur incroyablement vétuste qui peut empêcher les entreprises et même des pays entiers de développer leurs échanges.

Dans de nombreux marchés en développement, le financement du commerce repose fortement sur les services bancaires correspondants et, les banques mondiales ayant abandonné leurs relations de correspondant ces dernières années, ces marchés sont ceux qui ont le plus souffert, selon le Fonds monétaire international.

Réseau mondial ouvert et inclusif

La numérisation du financement du commerce peut contribuer à le rendre plus accessible à tous, en comblant l’écart et en créant un financement véritablement durable. Avec la bonne technologie en place, un meilleur accès peut être fourni aux entreprises dans les marchés en développement et émergents, et le besoin d’emplacements physiques ou de documents sera réduit.

La continuité des activités peut également être grandement améliorée par la numérisation. L’impact de Covid-19 a exacerbé les limites inhérentes aux réseaux commerciaux internationaux dépendants des coursiers humains et des employés travaillant dans les bureaux. Maintenir la fluidité des échanges en période de turbulences est particulièrement essentiel pour les petites entreprises des marchés en développement. Cela nécessite plus que le simple maintien des marchandises en mouvement, cela nécessite également un niveau d’accessibilité et de connectivité du réseau que les documents physiques traditionnels ne sont pas en mesure de maintenir.

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